→ Un lieu en mouvement

On ne construit jamais à partir de rien, on transforme l’existant. Et tout ce qu’on construit sera un jour transformé. En un sens, toute construction est une réhabilitation.

— La Cartoucherie d’hier…

Les anciens ateliers de fabrication de munitions, implantés au cœur du quartier de la Cartoucherie, ont fêté leurs cent ans en 2017. Ré-habiter ces ateliers toulousains – aujourd’hui les halles 121 et 128 – c’est ré-habiter les dernières traces bâties d’une histoire ouvrière et marquante de l’ouest toulousain, notamment ces femmes – les munitionnettes – qui œuvraient ici pendant la première guerre mondiale.

— à d’aujourd’hui et demain

Travailler sur la réouverture de ces espaces aux habitants du quartier et de la ville ainsi qu’aux visiteurs venus de tout horizon, c’est réemployer l’existant, sans le figer dans une rénovation historique : en lui proposant un nouveau départ.
Nous construisons un hétérotope. Un « lieu autre », fidèles au concept forgé par Michel Foucault ; nous concevons les Halles de la Cartoucherie comme des espaces concrets qui hébergent l’imaginaire, une localisation physique de l’utopie.
Co-concevoir, inventer, décloisonner, expérimenter, faire émerger, fertiliser.

— Les Halles de la Cartoucherie, tiers-lieu en devenir

Les Halles de la Cartoucherie s’articuleront autour de 4 pôles d’activités : la culture, la gastronomie, le sport/santé/bien-être, les espaces de travail.

Au sein de ces pôles se déclineront plusieurs activités complémentaires qui se répartissent dans les Halles de manière à mutualiser les espaces et à maximiser les coopérations entre ses usagers. On viendra pour s’y restaurer, y boire un verre, y travailler, s’y détendre, y pratiquer un sport, assister à une projection, participer à une conférence ou tout cela à la fois.

→ Réemployer l’existant, sans le figer dans une
rénovation historique, mais en lui proposant un nouveau départ.